La Gendarmerie marque sa différence en créant ses propres commandos, dont certains héliportés, conjuguant la valeur militaire
du para avec la valeur morale du gendarme.

Le 1er janvier 1971, l’Escadron Parachutiste de la Gendarmerie Mobile (EPGM) est créé.

Très rapidement, l’EPGM attire les profils les plus remarquables que compte la Gendarmerie Nationale. Leur double filiation, à la fois gendarme et parachutiste, en font rapidement une unité
incontournable. En 1984, l’EPGM devient l’EPIGN (Escadron Parachutiste d’Intervention de la Gendarmerie Nationale), héritier d’une lignée glorieuse et peut s’enorgueillir d’une descendance non moins prestigieuse.

Rattaché au GSIGN (Groupement de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) qui regroupe désormais nombre d’unités d’intervention de la gendarmerie, l’EPIGN ne se déploie plus qu’en éléments fortement spécialisés, en peloton ou en groupe autonome.

Il voit ses missions maintenues en support du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale), et développé des missions tournées vers la protection des hautes personnalités, et à
l’observation et la recherche en matière de police judiciaire.

En 2007, la restructuration du GSIGN aboutit à la création du GIGN actuel. Cette mutation s’accompagne alors de la dissolution de l’EPIGN dont les effectifs particulièrement expérimentés viennent étoffer les rangs du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale.